Le prix du succès

Le 16 janvier,Mr Johri avait décidé de faire une sortie avec les 2Gma pour visiter Bruxelles...
Nous arrivâmes au Palais de justice.L'édifice rappelait l'architecture grecque, il avait été construit par un certain Poelaert en 1883.
Alors que nous visitions le palais, une très belle jeune femme habillée d'un tailleur noir avec une couronne en diamant et une écharpe de"Miss Belgique 2008'', pointa une riot gun sur nous. Elle ordonna qu'on entre dans une pièce dotée d'une grande fenêtre qui l'éclairait complètement. Mr Johri, terrorisé, explosa en sanglots.
"Je ne veux pas mourir! Je suis trop jeune, laissez-moi partir!!!
-Tais toi,dit elle.Il faut que je me repoudre le nez."
Les filles étaient mortes de trouille mais les gars étaient en effervescence, ils hurlaient tous:"On veut votre photo mademoiselle!".
Elle devint furieuse et bondit vers la fenêtre avec une rapidité surhumaine en donnant un coup à Samba et Mohamed qui furent emportés par le vent.Tout le monde était ébahi.
"Je suis désolée mais encore un mot les gars et vous êtes morts.
-Pourquoi faites vous ça,s'inquiéta Hayat.
-Parce qu'on va m'oublier, s'emporta-t-elle. Oui,maitenant qu'on va élire miss Belgique 2009, moi je vais compter pour du beurre.
-Non,vous êtes belle! Vous allez trouver un bon boulot,ajouta Isabella.
-Bien sûr que non,je n'ai jamais travaillé de ma vie. En plus je ne parle pas le néerlandais. Je suis trop nulle,sanglota-t-elle.
-Mais non!Vous êtes bien douée pour quelque chose, dirent les garçons.
-Oui, j'adore me chouchouter, le shopping et les chiens.
-C'est pas gagné, lancèrent les filles.
-Vous voyez!Je ne suis pas intelligente.
-C'est pour ça que vous nous avez pris en otage. Alors vous n'avez qu'a sauter par la fenêtre, plaisanta Sabina."
Elle sauta par fenêtre tous croyaient qu'elle allait mourir mais 2 grandes ailes surgirent brusquement de son dos.Mr Johri, sous le coup de l'émotion, tomba dans les pommes.Elle s'envola dans le ciel. Depuis ce jour, on ne l'a plus revue.Quant à Mohamed et Samba ils se sont cassés les jambes lorsque le vent les a lachés mais leurs jours ne sont pas en danger.

Aissatou, lu par Mme Palm