lundi 21 décembre 2009

Les fantômes de Chomé Wyns

Un matin , je me dirigeais vers l’école , j’ai franchi la porte et j’ai vu des élèves qui couraient vers la grille. Quand ils y sont arrivés , je leur ai demandé :
« Qu’est-ce qui s’est passé ? »
Et un d’entre eux m’a répondu :
« Des fantômes ! Ils sont partout dans l’école ! »
J’ai ajouté :
« C’est pas vrai, les fantômes n’existent pas ! »
A ce moment là , on a entendu des bruits et les autres élèves sont partis en courant , il y en a même un qui est tombé dans la boue , mais tout le groupe a continué sans lui .
En tout cas moi je devais continuer pour aller me ranger. Alors, j’ai décidé, je ne savais pas comment, de rentrer dans l’école. Mes jambes tremblaient. Quand je me suis retrouvé dans le bâtiment , tout était désert ! Je suis monté au 2ème étage pour voir si monsieur Blanchart était là mais c’est là que je me suis trompé. Au lieu de rentrer dans la classe de français, je suis rentré dans la salle d’étude, en pleine réunion de fantômes, et ils m’ont demandé :
« Qu’est-ce que tu veux ici, petit ?
- Non ! C’est moi qui te demande ce que tu fais ici ! »
Il m’a répondu en pleurant :
« Ici, c’était la maison de tous les fantômes et on veut la récupérer ! A cet endroit existait un cimetière mais en 1970, l’enseignement professionnel est apparu et ils ont décidé de construire une école ici même, sur le cimetière. En 2001, ILS ont fait une fusion entre l’ITCF Chômé-Wyns et l’AR Jules Bordet et c’est là que j’ai compris qu’ILS allaient rester ici.Nous, les fantômes, avons décidé qu’en 2009, on allait se rebeller et s’emparer des bâtiments pour les transformer en école fantôme. »
J’ai pensé :
« Qu’est que je vais faire ? »
Et soudain il m’est venu l’idée que je pouvais sauver l’école et j’ai dit au fantôme :
« Je ne suis pas ici pour avoir un cours d’histoire mais j’ai une idée qui pourrait vous aider : je vais vous donner mon GPS avec l’adresse d’un cimetière mais à une seule condition : vous partez d’ici maintenant. »
Le fantôme a réfléchi un peu et il a accepté. Bien sûr, il allait garder mon GPS mais ça , j’allais en discuter après avec monsieur Bivort.
Quant aux fantômes, on ne les a plus jamais revus !

Atyla, lu par M Safi

Aucun commentaire: